Arrivée impromptue dans le déambulatoire...

Un voyageur dissimulé sous sa cape afin de ne pas être reconnu arriva devant la batisse de l'Aitre Languedocien. Les terres avoisinante lui rapelant de nombreux souvenir voila plusieurs années, ces terres Languedocienne lui manquait, nombre de fois il avait voulu revenir dans le Sud, et chaque fois il ne l'avait point pu, son Comté d'adoption, son ordre, ses amis ne voulais plus le laisser partir, et à contre coeur il c'était resout a resterdans son castel du Nord du Royaume, loin du Sud chaud et envoutant...

Laissant son cheval à l'écurie, l'homme finit par pénétrer dans le déambulatoire, non richement décoré, comme il le voyait dans chaque lieu où il se rendait, mais la simplicité du lieu et l'environnement lui suffisait à lui donner le sourire, chose qu'il avait perdu depuis quelques temps, et la guerre qui c'était déroulé il y a peu, et à laquelle il avait participé...Il finit par s'arreter devant la charte de la confrérie, afficher sur le mur adjacent à l'entrée, il entrepit sa lecture, attendant qu'un des membres de la confrére arrive et le découvre ici, toujours la capuche de sa cape recouvrant son visage, et créant assez d'ombre pour qu'il nefut point reconnu, même par ses amis les plus proches...

Cerridween de passage dans l'atrium crut entendre du bruit dans le déambulatoire. Curieuse, elle ouvrit la porte et entra dans la pièce d'accueil. Elle se retrouva devant un homme encapuchonné, de haute stature en pleine lecture... sa silhouette charpentée contrastait avec la petite taille de la jeune femme qui, avec son ventre lourdement arrondi, faisait bien frêle et bien fragile.

Cerridween resta silencieuse un instant puis dévisagea le visiteur. Elle esquissa un petit sourire et dit :

Puis-je vous aider messire ?

Puis son regard tomba sur l'épée de l'arrivant... cette épée... mais... cet étranger visiteur est ...

S'arretant dans sa lecture, l'homme rabaissa un peu plus sa capuche, en reconnaissant la voie de sa soeur...Se retournant vers elle, il baissa legerement la tête, evitant de se retrouver en pleine lumière...Préferant l'ombre de la pièce pour garder encore un petit moment son anonyma...

Bien le bonjour ma Dame... Je ne sais si vous pouvais aider le voyageur que je suis...J'ai reçu une missive d'une de vos membres, me demandant de me rendre ici même... Visiblement vous auriez besoin de moi...
J'espere que cette missive n'était point fausse, mon voyage fut fort long et les routes dangereuses par les temps actuels...

S'avance vers la jeune femme remarquant que son épée c'était échapée de l'interieur de sa cpe, et d'un geste vif la recouvre, laissant aparaitre furtivement ses habits, et ses insignes de la Licorne etde Lieutenant Comandeur...

Cerridween fut saisie de surprise et de joie en voyant plus distinctement cette épée et les habits du visiteur... sans attendre plus de cérémonie, elle alla se blottir dans les bras de son frère... si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu, la guerre, l'angoisse de le perdre...elle cacha sa tête contre lui et lui murmura :

Espèce de brute, tu aurais pu t'annoncer... je suis si heureuse de te voir ici...

Sa soeur dans les bras, il abaisse la capuche de sa main libre, laissant aparaitre son visagemarqué par les combats...Embrassant Cerrid sur le front, il lui repondit...

Je suis navré de t'avoir joué ce tour... Mais je ne peux me permettre de me faire annoncer...surtout si tôt après la bataille d'Angers... mes enemis sont encore plus nombreux qu'avant, et si ils savaient que je suis ici, ils pourraient bien nous envoyer du monde...et je ne veux nullement vous porter prejudice...

Regarde tendrement le ventre arrondi de sa soeur...

Et alors, comment vas le ptit bout? aussi casse pied que son oncle?

Ysambre avait été attirée dans le déambulatoire par des voix qui retentissaient jusque dans la taverne. Elle entrevit un homme costaud qui enlaçait Cerrid. Son sang ne fit qu’un tour et elle se précipita vers le malotru pensant qu’il brutalisait son amie. Elle l’attrapa violemment par l’épaule et le secoua vigoureusement. Elle n’avait pas reconnu Kratos ainsi couvert de poussière et encapuchonné dans un manteau informe, dans la panique elle n'aperçut pas le sourire de Cerrid.

Garzim désaoulait gentiment, errant au gré des couloirs de l'Atrium. Il avait fini par s'échouer dans un angle du grand couloir du Déambulatoire. Entre 2 somnolences, il avait tout d'abord vu un étranger pénétrer dans l'Aître et s'arrêter devant la Charte.
Garzim n'avait pas esquissé un mouvement pour se lever et aller accueillir le visiteur, bien conscient de l'image qu'il offrait de lui et de la Confrérie...

Quelques clignements alternatifs d'yeux plus tard, Garzim crût reconnaître Cerridween faisant face à l'inconnu, puis subitement se jeter sur lui.
Aux paroles que son esprit brouillé discerna et surtout parce que la capuche tomba enfin, il finit par identifier l'homme : Kratos ! le Kratounet était de retour !

Alors qu'il commençait à se réveiller tout à fait afin d'aller troubler les retrouvailles familliales, Garzim fut alors témoin d'une scène des plus distrayantes ^^ : Isambre tombant comme la foudre sur le pauvre Kratos. Quoi qu'il se passe là-bas, il était bien décidé à être de la partie pour la suite ! Garzim se rapprocha du petit groupe en riant à pleine gorge, devant le spectacle du solide guerrier titubant sous l'assaut d'Isambre.

Alors Kratos !? Tu comprend maintenant ce qu'est ma vie depuis plus d'un an ?! Il avait insisté sur le nom de l'homme, désireux ne conserver un frère en bonne santé à Cerridween ^^

Subissant les assauts répeté d'Ysambre, le chevalier essay tant bien que mal d'éviter les secousse, qu'elle lui infligait, à sa soeur...A l'arrivée de Garzim, il leva les yeux au plafond, poussant un immense soupir...

Oui mon pauvre je te plaint grandement, et dire que je voulais revenir au Languedoc il y a peu encore... Je devrait remercier mes superieurs de m'avoir refusé tel voyage...

Ysa, tu pourrais peut-etre me lacher non? Je sais que tu m'aime grandement, mais memontrer tant d'affection a peine arrivé pourrait preter à confusion tu ne croit pas?

Part dans un grand éclat de rire...

Alors comment se porte mes amis Languedocien?

Héhé.. allons Kratounet, tu ne vas pas refuser à Ysa ce petit plaisir simple de la vie... et puis, elle t'aime tellement ! ^^
Garzim s'est arrêté à quelques pas des protagonistes et se concentre sur sa position verticale.

Bon, je veux bien venir à ton secours, mais note bien que c'est au péril de ma vie !
Il s'approche alors d'Ysambre et la tire doucement en arrière...
Aller aller.. on le tapera encore, je te le promet ^^. Mais pour le moment, il faut le laisser tranquille : on ne peut pas se permettre d'être aperçus ainsi par des visiteurs !! part d'un rire bruyant

Alors qu'il tente de calmer Ysambre, Garzim demande à la "victime":
Alors, bon voyage ? Quelles sont les nouvelles de tes contrées lointaines ?

Ma foi le voyage fut fort long... M'enfin depuis le temps que je parcours les routes du royaume je commence a m'y faire..
Sinon pour les nouvelle du nord du royaume, et bien la guerre fait toujours rage (oui je sais je suis ici et la bas en même temps...très logique tout ça^^), les bretons pensent à attaquer d'après ce que je sais... Ils ne supportent pas le fait que le roy ai instauré un conseil d'intendance... sous la tutelle du Grand Maitre de France...
Mis a part cela je n'ai encore jamais vu plus grande armée presente en un seul duché...Plusieurs dizaine de miller d'hommes present en ANjou seulement pour les forces loyaliste...Malheureusement nombre d'entre eux sont tombé sous les murailles d'Angers...Baisse les yeux, un air sombre se lisant sur son visage...Notament certain de mes hommes, et un de mes frères d'arme...un ancien ami, mort sous mes yeux...Ces maudits Bretons me le payeront un jour...

Reprend le dessus sur ce mauvais souvenir puis fait un large sourire...comme pour rassurer Cerrid, qui devait enormement s'inquieter une fois de plus...

Enfin je ne suis pas venu pour parler de cela...alors a ce qui paraitrait vous auriez besoin de moi ici...afin de dispenser quelques cours...?

Ysambre avait fini par lacher Kratos. Elle gardait un regard noir envers l'idiot qui lui avait si peur.

C'est malin! Tu pouvais pas t'annoncer!J'ai cru que tu voulais du mal à Cerrid moi!

Elle lui mit une dernière petite tape sur la tête et l'embrassa sur la joue.

J'ai faillit attendre que tu arrives.

sourit

Le terrain de soule et en cours de création, mais on va pouvoir commencer les entrainements sous peu!

Elle lança un mauvais regard à Garzim, qui parlait d'image de la confrérie alors qu'il ne tenait qu'à peine debout.

Garzim écouta avec compassion le guerrier raconter sa guerre. Il avait vécu de durs moment sous les murailles d'Anger...
Je suis sincerement navré pour tes compagnons mon ami. Même si je suis bien conscient que cela ne changera rien à l'affaire...
Crois-tu que la guerre durera encore longtemps ? (ben oui, nous aussi on est là bas et ici en même temps ^^)

Puis, aux paroles d'Ysambre, Garzim s'exclame :
La soule !? Alors c'est lui "l'expert" que tu nous as promis !!
Oh ben d'accord...

Soudain suspicieux, il se retourne vers Kratos
Et toi, tu traverses les 2/3 du royaume pour venir nous apprendre la soule ?!

La guerre? Cela vas dependre du GMF...et seulement de lui...si il se décide a attaquer avant d'attendre que la Bretagne nous tombe dessus on pourraittrès vite finir, m'en fin après c'est simplement mon avis...

Leve les yeux au ciel voyant la mine de Garzim...

Tu croit vraiment qu'Ysa m'as laissé le choix? Et avec de la chance elle prevenais Cerrid de mon arrivé et j'avais deux furie sur le dos si je ne venais pas...enfin tu voit le topo?

Grand sourire niais aux deux pestes

Cerridween donna uncoup avec son poing sur le torse de Kratos.

Espèce de mufle ! J'espère que mon enfant n'aura pas ton caractère... sinon je me fâcherai souvent !

Elle sourit en passant la main sur son ventre...

Il ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez d'ailleurs... tu restes longtemps en Languedoc ?

Rester longtemps? Je ne sais pas encore...tout vas dépendre de l'avancée de cette guerre...tu me connais assez pour savoir que je serais toujours en première ligne, servant de bouclier humain aux autres troupes...alors que je ne les connais point...

Voit la mine inquiète de sa soeur, depose un nouveau baiser sur son front tentant de la rassurer...

Mais comme d'habitude je te promet de veiller à rester en vie...De toute façon tant qu je n'aurais pas eu le Breton qui as tuer mon frère je ne pourrais songer à mourir...Enfin même après cela, point sûr qu'Isa accepte que je meurt...

Se redresse d'un seul coup, se frottant les mains...

Bon c'est pas tout ça mais bon faut pas oublier que je viens d'un long voyage...z'auriez pas un coin pour la beuverie ici? Fait grand soif ces derniers temps...

Beuverie ?! tu veux le coin à beuverie ?? ah ben c'est pas difficile, suffit de suivre les flèche par terre ^^.
J'les ai faîte pour retrouver le chemin quand je suis... fatigué ^^

Aller, on va fêter not' entraîneur comme il se doit !

CLkikoz avait retrouvé avec joie Garzimlebo à Alais.

Il y a quelques mois déjà, Garzim l’avait accompagnée sur les chemins du Languedoc en Bourgogne et de Bourgogne en Languedoc. Elle avait apprécié sa compagnie et son travail.
La générosité dont il faisait preuve correspondait à ce qu’elle aimait le plus. Pas besoin de titres, pas besoin de « pouvoir » contrairement à ce qu’avaient pensé ses détracteurs à la fin de son mandat de maire. Simplement apporter soutien et aide à qui en avait besoin. Garzim la connaissait, lui… et c’est avec plaisir qu’ils s’étaient rencontrés à l’Oranger de Palencia, la taverne que la jeune alaisienne avait ouverte sur ses nouvelles terres.

Le projet de l’Aître, elle en avait déjà entendu parler, mais aujourd’hui, elle avait l’adresse de leurs locaux. Garzim la lui avait confiée.
Malgré la peste dont on entendait la menace de plus en plus, elle avait chevauché jusqu’à la grande bâtisse. Sa fidèle jument Bizi l’accompagnait depuis plusieurs mois.

CLkikoz entra dans le déambulatoire, relu la charte que son ami lui avait déjà fait parvenir quelque temps auparavant et y retrouva avec plaisir la devise qu’elle souhaitait faire sienne :

"La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent."

Enfin depuis des jours, elle trouvait un endroit où elle se sentait bien. Elle prit une grande respiration et écartant les bras se prit à tourner sur elle-même, un sourire radieux aux lèvres. Elle venait de trouver une des clés de son bonheur… C’est ici qu’elle aimerait travailler, ces murs simples mais chaleureux semblaient avoir oublié les mots haine et violence.

Se dirigeant vers la taverne de la Confrérie, et comptant sur ses amis pour le suivre ^^, Garzim tomba nez à nez avec une charmante jeune femme de sa connaissance....

Dame CL ! Vous voici ! vous auriez dû me prévenir...

Faisant preuve d'une présence d'esprit qui le laissa lui-même perplexe, il fit les présentations :
CLkikoz, je vous présente les Membres de l'Aître Languedocien ! enfin... certains d'entre eux ^^. Vous connaissez déjà Isambre... fait un sourire à l'interessée ... je laisse mes compagnons se présenter plus en détail eux-même !
Mes amis, voici CLkikoz, Alaisienne fort sympathique et ex-escortée des plus agréable (elle savait même mire une carte ! ELLE.... ).

CLkikoz entendant son nom s’arrêta net de tournoyer et devint écarlate, elle bafouilla…

Ah..Euh…oui…. Garzim !!! Bonjour…

Puis se rendant compte qu’il n’était pas seul, ses joues passèrent de coquelicot à pivoine.
Elle adressa un timide sourire à Dame Isambre et fit un signe de tête aux amis de Garzim.

Je suis ravie de vous retrouver, mais n’exagérez rien, je savais lire une carte, mais lors de mon dernier voyage… enfin, une erreur dans la précipitation du départ…

Cette idée des jours perdus en Provence à chercher son chemin et surtout à chercher son compagnon lui arracha un soupir.