Une renaissance ?...

Des mois...
Voilà des mois que ces murs, si laborieusement bâtis, étaient vides. Désertés, balayés par les vents et hantés des murmures du passé...

Le lourd silence pesait sur les épaules de Garzim, comme lors de chacune de ses dernières visites à l'Aître. La route était longue de Guyenne jusqu'ici, et les occupations de chacun les avaient éloignés. Pérégrins et Gardiens,tous avaient fini par quitter l'endroit. Il était passé quelques fois, afin de s'assurer que la toitûre tenait bon et que le cellier n'avait pas été forcé. A chaque fois, il avait été frappé de l'imposante présence qu'insufflaient toujours ces grandes salles dégarnies, ces bureaux abandonnés ou encore la taverne dépeuplée.

L'Aître avait une âme, et celle-ci n'avait pas fui après que Gardiens et Pérégrins point ne reviennent.

Après avoir parcouru plusieurs couloirs et traversé quelques salles, Garzim revînt sur ses pas. Dans le Déambulatoire, ses yeux se portèrent sur la grande dalle sur laquelle est gravée la Charte de la Confrérie. A sa lecture, des souvenirs reviennent, des sourires et des amitiés enfouies...
Certains mots le prennent à la gorge :

Citation :: La Confrérie de l’Aître Languedocien rassemble des hommes et des femmes soucieux de Justice. [...]
Ils combattent toute injustice, apportent leur soutien à toute institution tant que celle-ci s’attache à agir légalement et équitablement, travaillent au maintien de la paix et à la libre circulation des personnes.

Citation :: La devise :
"La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent."

Citation :: il sera nommé Membre de l’Aître Languedocien et nous l’appellerons frère.

Il relut la devise... LEUR devise, à voix haute, sans s'en rendre compte.La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

Les bras ballants, les yeux dans le vague, le coeur balançant, GarzimLeBo demeura là

Garzim lui avait donné rendez vous par pigeon à l’Aitre, lieu qu’elle n’avait plus visité depuis bien longtemps.
Elle parcouru du regard la haute bâtisse et se dirigea à pas mesurés, fatiguée par la longue route, vers l’escalier principal. Elle aperçu alors son fiancé, le regard vide et la larme à l’œil.

Elle s’approcha de lui discrètement et le bouscula gentiment.

TADAAAAAM !!

Perdu dans ses pensées, flottant dans les nimbes des grands espaces occupant son entre-oreilles, Garzim n'avait pas entendu sa chère amie arriver.

C'est donc le coeur arythmimique et la goutte de sueur le long de l'échine qu'il se retourne vers Ysambre après qu'elle se fut manifestée...

Ma Douce... Tu es venue.
Il la serre contre lui, malgré les semblants de débattements de la Belle.
Il y a bien longtemps que ces murs ne nous ont vu, n'est-ce pas ? ... J'étais justement en train de me dire que, peut-être, nous pourrions songer à remedier en partie à cela.
L'idée était louable, le projet viable, les âmes vaillantes. Il serait fort dommage de perdre tout cela ! Qu'en penses-tu ?!

Il l'entraîne dans le couloir, trouver un lieu plus propice à la conversation...

Nombre de messages : 22 Age : 114 Date d'inscription : 26/02/2007

Y A QUELQU’UN ? ? ? ? ?

Une rumeur arrivée jusqu’en Guyenne qui prétendait qu’on avait vu de la lumière par les fenètres de l’aitre était parvenue jusqu’à Florie (bien sûr que si c’est crédible … )
Ni une ni deux elle avait troqué les robes à frou frou contre une tenue de voyage, sauté sur son cheval et était partie au galop pour se rendre compte par elle même.

Elle avance lentement son épée en mains. Des vagabonds ? Par ce froid ce serait logique … Des brigands ? un frisson la traverse et elle stoppe net se rendant compte qu’elle n’avait pas encore envisagé cette éventualité.

QUI EST LA ? ? ? ATTENTION J’AI UNE ARME ! ! ! ! crie t’elle en y mettant toute la conviction qu’elle put.

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 09/02/2008

A l'invitation de Florie, Abaelle avait fait la route en carriole depuis Thouars (si, si c'est plausible ^^) où elle était en convalescence. Elle espérait revoir à l'Aître quelques amis et compagnons qu'elle n'avait revu de longue date, parler du passé et du futur.

Elle déambulait le long d'un couloir désert, quand elle se trouva face à Flo, l'épée à la main et l'air féroce.

Tout doux ma belle, je ne suis pas armée ! Je ne serais pas capable de tenir la moindre épée en ce moment.

J'ai entendu des voix par là... veux-tu que nous allions voir ?