Dans un grand bruit de roues grinçantes et claquetantes sur la pavé, un chariot vient s’arrêter juste devant la porte de l’Aître. Après un long voyage et une absence interminable Florie est à nouveau chez elle. Au premiers abords il semble n’y avoir que peu d’agitation . Elle descend de sa charrette en confie la garde à un palefrenier et se dirige vers la lourde porte qu’elle pousse avec effort.
Tout est silencieux … ils doivent probablement être tous occupés … songe t’elle. Elle se défait de son long manteau qu’elle pose nonchalamment sur un des fauteuils, passe rapidement les mains sur les plis de sa jupe quelque peu poussiéreuse , réajuste son corsage et tente un appel ...
GARZIM, ISA, CERRID, LENA …. ! ! ! VOUS ETES LA ? Ses cris résonnent sous la voûte de l’entrée, elle sourit persuadée qu’on a du l’entendre à l’autre bout du domaine et décide d’attendre qu’on vienne l’accueillir.